Dans la première partie de l'ouvrage, nous abordons en détail la conception des lieux de travail. Pour définir leurs dimensions, nous commençons par les fondamentaux de l'anthropométrie, qui traite des mesures corporelles de l'homme. Une fois que le choix a été posé entre la position assise et la station debout, il est opportun de prendre en ligne de compte une série de consignes conceptuelles ergonomiques qui détermineront la hauteur de travail, les distances de préhension, l'espace dévolu aux jambes et aux pieds, la suppression des opérations de levage, les zones de levage et la répétition des tâches.

Lorsqu'un poste de travail ne peut satisfaire à ces considérations ergonomiques censées régir sa conception, il est impératif d'évaluer proactivement le risque qui en résulte. La norme EN 1005 décrit les méthodes pouvant servir à évaluer les risques ergonomiques lors de la phase de conception des machines.

En matière de législation, c'est en 2012 qu'a été publié l'arrêté royal relatif aux lieux de travail. Ce dernier décrit surtout les facteurs ambiants du poste de travail, comme l'aération, l'éclairage et l'atmosphère du lieu. Par ailleurs, la mise en oeuvre pratique de ces préceptes renvoie souvent aux nromes internationales. Le bruit est traité par un arrêté royal distinct qui complète le traitement de l'environnement physique. Enfin, l'accessibilité du poste de travail, sur laquelle se penche également la législation, est elle aussi expliquée en détail.